mercredi 28 septembre 2016
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Une promesse à ne pas oublier…

La cinquième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme s’est terminée samedi sur une belle promesse : une somme de plus de 12,9 milliards de dollars a été assurée par les différents contributeurs pour financer ce fonds entre 2017 et 2019. Le but ultime de cette contribution est d’éradiquer d’ici 2030 ces trois maladies dévastatrices. On peut bien sûr féliciter le Canada pour sa généreuse contribution de 804 millions de dollars au fonds. Mais au final, est-ce vraiment suffisant?

En 1970 les États membres des Nations Unies, dont le Canada, s’engageaient à consacrer 0,7 % du revenu national brut (RNB) à l’aide publique au développement (APD) en vu de mettre fin à la pauvreté extrême dans le monde. Le Canada reconnaissait alors sa responsabilité morale dans la réalisation de cet objectif, encore réitéré en juin 2015 par tous les dirigeants du G7. Pourtant, en 2016, c’est à peine 0,28% du RNB canadien qui est consacré à cette aide.

Le gouvernement de Justin Trudeau doit donc continuer sur sa belle lancée, et s’assurer d’inclure dans le budget fédéral une augmentation annuelle de 1 milliards de dollars à l’APD, afin de respecter d’ici 10 ans cet engagement de 0,7 % du PNB consacré à l’aide. Il serait effectivement temps qu’un premier chef d’état canadien respecte cette obligation, afin que la fin de l’extrême pauvreté d’ici l’an 2030 ne soit pas que fausse promesse.

Catherine Primeau

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