mercredi 28 septembre 2016
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Les escales découvertes: dessine-moi un tracé fondateur

Jusqu’en 1800, les flancs du Mont-Royal sont exploités à des fins agricoles. À partir de ce début du 19e siècle, certains montréalais fortunés construisent leurs résidences. Deux cimetières y sont aménagés vers 1850. La Ville de Montréal commence à acheter plusieurs terrains et en 1874, confie à l’architecte paysagiste américain Frederick Olmstead le mandat de concevoir un grand parc sur le mont-Royal. Inauguré en 1876, il est doté de plusieurs sentiers et de belvédères qui offrent plusieurs vues sur la ville.

Situé sur le flanc ouest de la montagne, le chemin de la Cote-des-Neiges est la première voie carrossable qui traverse la montagne. Il est crée en 1862 à partir des tracés du chemin principal traversant la côte des Neiges et du chemin traversant l’ancien domaine de la Montagne des Sulpiciens. Aux abords du chemin, l’oratoire Saint-Joseph ouvre ses portes en 1924.

Le deuxième volet du projet des escales-découvertes prévoit utiliser les 80 lampadaires existants afin de marquer le tracé fondateur du chemin de la Côte-des-Neiges, par l’ajout de pictogrammes évoquant l’histoire du chemin. Par ailleurs dans son troisième volet, la ville a approuvé l’aménagement de trois placettes sur le chemin de la Côte-des-Neiges en bordure du cimetière.

La conseillère du district, Magda Popeanu a voté contre le projet car elle partage l’avis du Conseil du patrimoine de Montréal (CPM) qui est sceptique au niveau des haltes prévues aux abords du cimetière et recommande d’alléger les interventions matérielles afin de garder la sobriété des lieux. Dans son intervention, elle a déploré l’obsession de minéraliser des espaces verts (remplacer du gazon par du pavé uni). Elle questionne l’entretien de ces haltes en sachant que l’arrondissement CDN-NDG qui l’assumera a de moins en moins en moins de moyens et de plus en plus de difficultés à assurer l’entretien des espaces verts existants.

Concernant l’utilisation des lampadaires par l’ajout de pictogrammes, elle partage aussi l’inquiétude du CPM de voir comment ils s’intégreront dans l’environnement.
Les travaux d’une valeur de 670 850 $ sont prévus à compter d’octobre 2016 et se termineront en mai 2017.

Photo : Magda Popeanu, à droite en visite au kiosque d’information touristique situé sur la Placette Côte-des-Neiges

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